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Renault et Dacia évitent la «fondue» du Salon de l’automobile de Genève

DNES à Genève, Jalil Bennani

GIMS n’est plus le maître qu’il était ! GIMS, ce n’est pas ce célèbre chanteur qui fait carton plein à chaque concert, mais plutôt le Geneva International Motor Show, le Salon automobile international de Genève. Une exhibition automobile centenaire, mais qui peine à retrouver son aura d’antan ou d’avant Covid. Après une délocalisation au Qatar l’an dernier, le grand rendez-vous genevois s’est tenu à domicile, durant la semaine du 26 février au 3 mars. Un rendez-vous manqué par la majorité des grands constructeurs, à l’exception du groupe Renault qui avait du neuf dans ses cartons et qui a eu droit à une belle surprise en marge de l’ouverture du Salon.

Une belle couronne pour le nouveau Scénic

Comme à son accoutumée, le Salon de Genève s’est ouvert avec l’annonce du modèle gagnant du titre très convoité de «Car of the year» ou «Voiture de l’année» (en Europe). Parmi les 7 finalistes, c’est le nouveau Scénic, badgé «Renault E-Tech» (100% électrique) qui a récolté le maximum de points auprès du jury de cette élection, s’imposant devant la nouvelle BMW Série 5 et l’ultime génération du 3008 de Peugeot (lire notre article dédié ici). C’est donc tout sourire que Luca de Meo, le CEO de Renault a déboulé sur le stand pour partager sa joie quant à la victoire décroché par le nouveau monospace du losange. Lors de son intervention, Luca de Meo a rendu hommage au travail des équipes ayant œuvré pour la réussite de ce projet, qu’il s’agisse de Giles Vidal, directeur du design de Renault ou Gilles Le Borgne, directeur de l’ingénierie de Renault (voir notre vidéo en bas de l’article). L’homme fort de Renault a ensuite fait découvrir la nouvelle R5 (E-Tech), projet qui, selon ses propres dires, a mobilisé toute son énergie et son attention.

Renault 5, star incontestable du Salon

Sur l’immense stand de Renault, on pouvait apercevoir une sorte de tour pyramidale jaune composée d’une série de répétitions du chiffre 5 et au cœur de laquelle avait pris place une sculpture (pleine et jaune également) de la nouvelle R5. C’est dire combien la marque au losange a mis en valeur sa dernière création, alors même que son stand exhibait aussi le Scénic et le Rafale. Exposée en diverses teintes, dont un jaune ayant canalisé toutes les attentions, la R5 nous a séduit par son coup de crayon, mais aussi par sa beauté intérieure avec dans les deux cas, de jolis clins d’œil passéistes. À l’extérieur : des blocs de phares et de feux très évocateurs de la R5 originelle, ainsi qu’un indicateur de charge en lieu et place de la grille de radiateur. Puis dans l’habitacle : une planche de bord au revêtement matelassé, des habillages de sellerie un brin vintage et un ciel de pavillon capitonné. En phase avec son temps, la nouvelle R5 met le digital au cœur de son expérience de conduite avec une double dalle numérique dont une interface multimédia qui intègre Chat GPT, ainsi qu’un avatar répondant au nom évocateur de Reno et recourant à l’IA. Rien que cela ! Pour le reste, on rappellera que cette nouvelle citadine sera disponible en 3 puissances : 110 kW (150 ch/245 Nm), 90 kW (120 ch/225 Nm) ou 70 kW (95 ch/215 Nm) pour une autonomie (en cycle WLTP) allant jusqu’à 400 km (lire notre article-vidéo dédié ici). Surtout, la R5 nourrit de grandes ambitions pour la marque qui entend démocratiser l’automobile 100% électrique, puisque son prix de base est annoncé à 25.000 euros.

Genève, un mot compte triple pour Dacia

Dacia, l’autre marque phare du groupe Renault, n’a clairement pas fait le déplacement en Suisse pour rien, débarquant avec trois vedettes de stand. En effet et alors que ses premières livraisons en Europe sont prévues pour la fin du premier semestre 2024, le Duster de troisième génération a eu droit à son premier bain de foule à Genève. Un public qui a pu découvrir combien le nouveau SUV roumain a progressé et sur tous les fronts. Outre l’introduction d’une motorisation hybride et une présentation intérieure modernisée (cockpit numérique, grand écran multimédia…), le Duster 3 affiche surtout un design très flatteur, marqué par une signature lumineuse en «Y» à l’avant comme à l’arrière. Idem pour la Spring restylée qui eu droit à un profond lifting de carrosserie, mais aussi à un poste de conduite totalement revisité et plus digitalisé (lire notre article-vidéo dédié ici). Dacia a fait aussi sensation avec le prototype Sandrider, qui marque le début d’un nouveau challenge pour la marque. Taillé pour le rallye-raid, ce modèle est celui avec lequel Dacia va disputer son premier Dakar en 2025, avec à son volant le pilote le plus titré en rallye, Sébastien Loeb (9 fois Champion du monde). Ce dernier a d’ailleurs participé au développement final de ce véhicule qui va faire ses débuts sur les dunes lors du rallye du Maroc, en octobre prochain. Animé par un V6 biturbo de 360 ch, le Sandrider est doté d’une carrosserie allégée en fibre de carbone, tandis qu’il profite de suspensions amplement suffisantes pour l’amortir (35 cm de débattement) et d’une garde sol qui frôle les 40 cm ! De quoi aider Loeb, mais aussi, les pilotes Nasser Al-Attiyah et Cristina Gutierrez Herrero qui vont également défendre les couleurs de Dacia au prochain rallye Dakar.

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