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DS 7, sursaut d’élégance

La version restylée du DS 7 est désormais disponible dans les DS Stores du royaume. Un SUV qui a abandonné la mention Crossback et gagné en raffinement, y compris sur le plan technologique.

Même s’il ne s’est écoulé qu’à près de 300 exemplaires l’an dernier, le DS 7 Crossback est à considérer comme le fer de lance de l’unique label automobile premium français. Un volume intéressant à l’échelle du distributeur de la marque qui ne compte que 5 DS Stores dans le royaume, en attendant l’ouverture d’un sixième à Tanger, prévue vers la fin avril. D’ici là, le DS 7 aura entamé sa nouvelle vie, s’étant définitivement délesté de son suffixe (Crossback) et ayant gagné en prestance, au sortir de son lifting de milieu de carrière. Et à voir le nouveau visage de ce véhicule, on admet bien les propos du constructeur qui se dit avoir «le raffinement comme seul guide».

Jeu de lumières inédit

Et pour cause, le nouvel élément stylistique phare du DS 7 se manifeste à travers les «DS Light Veil», ces feux de jour verticaux disposés en cinq rangées parallèles et en épaulement, qui renvoient à une forme en boomerang. Objectif (atteint) : adopter la nouvelle identité de la marque, telle qu’inaugurée par la DS 4. La calandre a été élargie, tandis que les projecteurs dotés de 84 diodes en trois modules (chacun) recourent à la technologie LED pixels. À l’arrière, les blocs de feux conservent leur joli graphisme rouge inspiré d’écailles de poisson et se voient désormais reliés par un bandeau noir laqué qui porte l’inscription DS AUTOMOBILES. Que de petites évolutions qui suffisent à conférer au DS 7 un surplus de caractère et de… raffinement.

Artisanat de luxe… à la française

Bien qu’elle n’ait pris aucune ride, la présentation intérieure du précédent DS 7 (Crossback) s’est vue revisitée par le département «Couleurs et Matières» de la marque. Dans la veine créative de l’artisanat de luxe tricolore, les équipes ont ainsi amélioré certains inserts et habillages. À lui seul, l’éclairage d’ambiance niché dans les contreportes est un chef-d’œuvre, puisqu’il prend la forme d’un motif dit «pointes de diamant». Le cuir recouvre l’intérieur à profusion et témoigne surtout du savoir-faire de DS en matière de maroquinerie. Il est notamment question d’un nouveau cuir Nappa (pleine fleur) de couleur grise, exclusivement proposé sur l’exécution haute (finition Opéra) qui offre aussi des sièges avant chauffants, ventilés et massants. Pour le reste, on note l’arrivée d’un nouveau logiciel multimédia, offrant plus de réactivité et permettant notamment d’afficher la cartographie GPS en plein écran sur le cockpit digital de 12’’.

Bientôt l’hybride rechargeable

Les sophistications de confort se conjuguent à celles liées à la conduite et à la sécurité, avec notamment un régulateur de vitesse adaptatif et un assistant qui veille sur l’attention du conducteur et sur la trajectoire.

Sous le capot, le diesel est toujours de mise, mais dans une configuration de puissance plus modeste, avec un 1.5 l de 130 ch, adossé à une boite automatique à 8 vitesses. Ceux en quête d’économies de carburant apprécieront les 5,5 l/100 km de consommation annoncés en cycle mixte. En revanche, les adeptes de puissance n’auront d’autre choix que d’attendre le mois de juin pour profiter de la version E-Tense (hybride rechargeable) de 225 ch qui peut se contenter de 1,2 l/100 km de sans-plomb et offre une soixantaine de kilomètres d’autonomie en conduite 100% électrique.

D’ici là, le DS 7 restylé, diesel, est disponible dans les showrooms et à un ticket d’entrée amplement compétitif, soit 429.900 DH. De quoi prolonger une carrière commerciale jusqu’ici couronnée de succès et faisant du DS 7 le flagship de l’unique label automobile premium, made in France.

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