DS 3 facelift, plus stylé plus affirmé
Arrivé à mi vie, le petit SUV de DS passe par la case restylage. Une cure de jouvence à minima qui devrait pourtant suffire à relancer ce modèle dans le club très restreint des SUV citadins premium.
DNES à Valence, Jalil Bennani
Renouveau, croissance et électrification. Tels sont les trois maîtres-mots qui caractérisent actuellement DS, unique marque automobile française, battant pavillon premium. Après le nouvellement de la DS 4 et le restylage du DS 7, le vent de renouveau qui caresse la gamme DS n’allait pas éviter le petit SUV maison. Celui-ci, comme son grand frère, a eu droit à un lifting de milieu de carrière à travers lequel il s’est d’abord affranchi de son ancien suffixe, s’appelant désormais DS 3, tout court. On ne dira donc plus «DS 3 Crossback» et en lieu et place de cette inscription sur le bandeau reliant les feux arrière, c’est le nom de la marque qui figure en toutes lettres : DS AUTOMOBILES.
Exit aussi les nombreux habillages chromés, remplacés par un noir laqué, du plus bel effet. La grande nouveauté de ce restylage, c’est surtout l’adoption de nouveaux feux de jour à LED, disposés verticalement de part et d’autre de la face avant. Une signature distinctive et en phase avec les derniers codes stylistiques de DS. Outre deux nouvelles teintes dont ce sublime «Rouge Diva»., l’autre évolution extérieure concerne les boucliers avant qui se voient modifiés sur les extrémités, ce qui virilise un peu plus le regard de ce frenchy. Pour le reste, ce SUV conserve ses jolis attributs stylistiques comme ses poignées de portes affleurantes et déployables, ainsi que son motif en aileron de requin au niveau du montant central.
Luxe et raffinement à la française
À bord, la qualité d’ensemble qui était déjà très raffinée a été relevée d’un cran. En témoignent les somptueux habillages en Alcantara de notre modèle d’essai, associé à la finition Performance Line. De belles peaux travaillées à la mains, parsemées de surcoutures et habillant l’intérieur jusque sur la planche de bord. À cela s’ajoutent les inserts métalliques anodisés et ceux des commandes frappées du motif clou de Paris. De la haute-couture doublée de quelques améliorations technologiques, puisque, outre l’affichage tête-haute, ce modèle offre d’office un écran tactile de 10,3’’, doté d’une nouvelle interface multimédia (DS Iris System) pouvant être gérée via les commandes du volant.
La grande nouveauté de ce lifting, c’est surtout l’adoption d’une nouvelle motorisation 100% électrique E-Tense, dont l’autonomie peut aller jusqu’à 404 km. Une version qui pourrait débarquer chez nous durant les prochaines années. En attendant, seul le diesel prévaudra au Maroc. Il s’agit du 1.5 BlueHDI de 130 chevaux (6 CV fiscaux) que nous avons pu apprécier sur les routes côtières de Valence et aussi pousser sur quelques routes montagneuses. Fort d’un couple généreux, ce bloc a du caractère, mais heureusement peu sur le plan sonore. Ses atouts : un joli répondant à chaque accélération et un appétit modéré qui se répercutera positif sur le porte-monnaie à chaque arrêt à la pompe. De quoi satisfaire les clients marocains qui devront tout de même attendre le courant du 2è trimestre pour le retour de ce SUV dans les showrooms de DS. Il fera alors et à coup sûr, un tout nouveau départ.
Modèle essayé | DS 3 Blue HDI 130 |
Moteur | 1.5 l diesel, 130 ch |
Boite | automatique 8 vitesses |
Finition | Performance Line |
Prix TTC | N.C |