Cupra Formentor e-Hybrid : Du courant pour moins de carburant

Un peu plus d’un an après son lancement au Maroc, le Formentor passe à l’électrification avec l’introduction de sa version e-Hybrid. Au design, aux équipements et à la sportivité, le crossover espagnol ajoute comme énième qualité la possibilité de rouler en tout-électrique, sans les craintes d’une panne sèche.

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Premier modèle développé à 100% par Cupra, le Formentor avait mouche à son lancement en 2020, puisqu’il n’était pas disponible dans la gamme Seat (contrairement aux Leon et Ateca). Cette singularité a fait aussi son succès au Maroc et par delà le décollage réussi de la jeune marque espagnole. Surfant sur cette popularité et désireux d’amorcer la transition énergétique de sa gamme, l’importateur de Cupra introduit ce mois-ci le Formentor e-Hybrid, soit une version hybride rechargeable. Celle-ci promet des économies à l’usage, histoire de plaire par autre chose que on design déjà séduisant.

Esthétiquement, rien ne permet de distinguer une version e-Hybrid d’une autre diesel, si ce n’est la présence d’une seconde trappe située sur l’aile avant, côté conducteur et permettant de brancher le Formentor au courant électrique. Hormis cette particularité, il est toujours question d’une silhouette dynamique, marquée par un capot long aboutissant vers une face avant travaillée, des projecteurs avant inspirés de la Leon, ainsi qu’un épaulement prononcé de la ceinture de caisse au-dessus des roues arrière et une poupe agrémentée par de beaux blocs de feux reliés par un bandeau lumineux. L’ensemble est campé sur des roues de 19’’ et ne manque indéniablement pas d’allure.

À bord, la présentation intérieure du Formentor e-Hybrid est identique à celle d’une version diesel, mais à quelques détails près. On note ainsi, un bouton niché sur la porte du conducteur et permettant de déverrouiller la trappe dédiée à la charge électrique. L’adoption d’une commande courte à technologie «shift-by-wire» et en remplacement du traditionnel levier de la boite de vitesses, libère de l’espace et participe à l’ergonomie. Pour le reste, on retrouve ce joli poste de conduite qui fait la part belle aux matériaux chic et à la sportivité. Sellerie en cuir, sièges avant baquets, surcoutures à couleur contrastante, lumière d’ambiance… autant d’aspects et de détails qui dégagent une belle perception qualitative de l’habitacle. Ce dernier se veut aussi suffisant en termes d’espaces de rangement et d’habitabilité arrière. En revanche et en greffant une batterie sous le coffre, ce dernier y laisse des plumes, chutant de 450 à 345 litres.

Rien de méchant, d’autant plus que cette version e-Hybrid se rattrape ailleurs. D’abord sur le plan des équipements, en offrant d’office l’équivalent d’une finition haute du Formentor TDI. On y trouve notamment : la clim’ auto à 3 zones, le régulateur de vitesse adaptatif, le système de maintien dans la voie (Lane Assist), le cockpit digital de 10,25’’, l’écran tactile 12’’ avec mirroring (Full Link), le chargeur à induction, les projecteurs Full LED, la sellerie en cuir (noir ou bleu), le hayon électrique à ouverture intelligente, le toit ouvrant panoramique… et la liste est encore longue. À côté de cela, le Formentor e-Hybrid a surtout l’avantage d’être encore plus économique qu’un diesel… à condition de le recharger sur secteur.

Sous le capot, cette version e-Hybrid s’anime de deux moteurs : un 4-cylindres 1.4 l TSi (injection directe d’essence) de 150 ch et bloc électrique de 115 ch (85 kW). La combinaison des deux aboutit à une puissance cumulée de 245 ch/400 Nm, pour le Formentor e-Hybrid VZ, soit la version la plus sportive de la gamme. Et lorsqu’on voit que la consommation combinée (de sans-plomb) est annoncée à 1.8 l/100 km et que l’autonomie (en full-electric) frôle les 50 km (49 km), il devient intéressant de sortir sa calculatrice et de faire les comptes de ce que coûte réellement ce véhicule en utilisation urbaine et hebdomadaire. Cela, d’autant plus qu’il est proposé à 480.000 DH, soit le prix de la version diesel, avec en prime, une pollution et une consommation moindres, mais aussi l’exonération du paiement de la vignette.