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BMW X7 xDrive 40i , bavarois «supersized»

DNES à Palm Springs (Californie), Jalil Bennani

En marge des essais-presse internationaux de la nouvelle BMW Série 7, nous avons eu l’opportunité de conduire le X7 dans sa version restylée. Compte-rendu de cette brève virée au volant du grand colosse bavarois.

Né en 2019, le X7 se devait être une réponse de BMW au gigantisme tant prisé par la clientèle américaine en matière de gros SUV et tout-terrain. Une proposition qui n’a pas raté sa cible, les Etats-Unis où est assemblé le X7 représentant 47% de sa clientèle, soit loin devant d’autres grands marchés comme la Chine (21%), la Corée (7%) ou l’Allemagne (2%). Pour entretenir cette demande, mais aussi parce qu’il est arrivé à son milieu de cycle de vie, le X7 a eu droit à un lifting au sortir duquel, il adopte la nouvelle orientation stylistique de la marque.

Un look imposant

Notre premier contact avec le véhicule se fait intramuros dans l’hôtel du Ritz Carlton où un point de presse nous éclaire sur ce qui a vraiment changé sur ce modèle. L’occasion pour constater combien le X7 est impressionnant d’apparence, mais sans pour autant avoir ce côté mastoc des SUV ou trucks américain. Les principales modifications extérieures sont à l’avant qui adopte un nouveau bouclier, une calandre revisité et désormais rétro-éclairée, puis surtout, des projecteurs encore plus affinés et doté d’une nouvelle signature lumineuse. Un design globalement très évocateur de la nouvelle Série 7. À l’arrière, on note des blocs de feux au graphisme interne redessiné et à effet 3D. Le véhicule affiche une belle prestance surtout avec le pack M, ses boucliers spécifiques et ses jantes pouvant aller jusqu’à 23’’ (!), alors qu’elles sont de 22’’ sur notre modèle d’essai, en l’occurrence la version xDrive 40i, soit celle la plus demandée.

Un intérieur sensiblement rehaussé

À bord, le changement le plus flagrant concerne le poste de conduite qui reçoit la large dalle numérique incurvée, dite «curved display». Un cockpit 100% numérique qui provient directement de la nouvelle Série 7. On constate aussi une amélioration des habillages et matériaux, comme ces boiseries fines et grises qui agrémentent la planche de bord. Surtout, on apprécie l’aspect et le toucher de ce somptueux cuir biton, en beige et gris foncé.

Des caméras à vision panoramique aux sièges ventilés, en passant par le toit panoramique ouvrant Skylounge et l’écran tactile de 14,9’’ doté de l’ultime interface multimédia de BMW, l’équipement est généreux, tout comme l’espace habitable. Fort de ses 5,17 m de longueur, le X7 propose toujours un coffre gigantesque allant jusqu’à 750 litres, ainsi que 7 places via une troisième rangée de sièges qui sont escamotables via une commande 100% électrique.

Dynamisme maîtrisé

Mécaniquement, le X7 propose toujours 3 versions : 40i, M60i et 40d qui ont profité de ce lifting pour recevoir une hybridation légère. Notre version d’essai, la xDrive 40i a glané une quarantaine d’équidés, développant désormais 381 ch, tandis que l’hybridation à 48 Volts abaisse sa consommation (8,7 l/100 km en cycle mixte) et booste son couple jusqu’à 720 Nm ! Faramineux comme nous l’avons ressenti au volant, avec une vivacité à chaque franche accélération qui gomme illico les 2,5 tonnes de ce mastodonte. En même temps, le X7 freine bien et ménage les lombaires de tous ses occupants. Sur les larges routes californiennes, on s’est vite délectés de la sportivité de cet engin, assurément taillé pour l’Amérique et les familles XXL. Il a pourtant sa place au Maroc où il est disponible dans cette version facelift à des tarifs débutant à partir de 1.218.000 DH.

Fiche technique
Modèle essayé BMW X7 xDrive 40i
Moteur3.0 l ess Mild Hybrid, 381 ch/540 Nm
Boite auto Steptronic 8 vitesses
Finition Pure Excellence
Prix TTC1.218.000 DH
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