Audi A8, ligne restylée et confort rehaussé
Aux adeptes de la classe business, Audi propose depuis bientôt trois décennies son fleuron, l’A8. Améliorée à tout point de vue, l’ultime génération de cette limousine coche toutes les cases du confort. Détendez-vous !
By Driverslife
Longtemps «enfermée» dans une posture de discrétion et de sobriété, la marque Audi a fini par s’affranchir de ce carcan à travers une gamme de véhicules au design fort et un brin plus ostentatoire que par le passé. Après tout, il n’est pas un crime que d’afficher sa réussite, comme pourraient le suggérer les propriétaires de l’A8, vaisseau amiral de la firme aux anneaux. Depuis son lancement en 1994, quatre générations de cette limousine ont suivi, pour en arriver au modèle actuel qui aborde son second cycle de vie.
Cure de chrome et de LEDs
Une façon de dire qu’elle est passée par l’incontournable case «restylage» au sortir de laquelle elle s’améliore dans le fond, comme dans la forme. Sur ce dernier volet, les principaux changements se concentrent au niveau de la calandre généreusement criblée d’éléments chromés, au même titre que les nouvelles prises d’air sur le bouclier avant. À l’arrière, le chrome transcende les blocs de feux qui adoptent une nouvelle signature lumineuse dynamique via un éclairage à technologie OLED. Pour le reste, le profil général n’évolue guère et cette allemande conserve toujours son allure élancée qui s’étend sur 5,19 mètres, voire 5,32 m en version L (pour limousine). Avec une longueur de paquebot, l’A8 a de l’espace à revendre et plus particulièrement aux places arrière. Et au vu de la présentation intérieure et du raffinement qui y domine, il serait plus adéquat de parler d’un yacht roulant.
À bord, c’est Byzance !
Certains apprécieront cet univers ouaté, au volant, profitant d’un poste de conduite entièrement numérique (Virtual Cockpit). D’autres, les «cols blancs», préfèreront s’installer à l’arrière de ce salon de massage sur 4 roues pour profiter des réglages en tous genres des fauteuils inclinables et climatisés, ainsi que des écrans multimédia reliés à une sono griffée Bang & Olufsen. Suspensions pneumatiques adaptatives, stores pare-soleil sur un vitrage acoustique, climatiseur avec ioniseur d’air et parfumeur d’ambiance… dire que l’A8 soigne le confort des occupants semble un euphémisme.
Le conducteur, lui, qu’il soit propriétaire ou chauffeur, ne pourra se plaindre. Et pour cause. Le poste de conduite passerait presque pour un cockpit d’avion ! Affichage tête haute, instrumentation numérique, double dalle superposée sur la console centrale, levier de vitesses court : l’A8 est une belle invitation à la conduite.
Un V6 TDI généreux en couple
Une conduite maîtrisée et assistée de tous bord, grâce à l’alerte de sortie de voie, l’assistant de braquage et le régulateur de distance. Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Assurément et celui-ci savourera indéniablement les belles accélérations qu’autorise le V6 TDI de 286 chevaux et ses 600 Nm. La limousine allemande promet d’être impériale sur la route, tout en revendiquant une consommation modérée avec seulement 5,2 l/100 km en cycle routier. Surtout, ce diesel gomme littéralement les 2 tonnes 100 de ce véhicule dont le surnom de seigneur des anneaux est tout sauf usurpé, avec à la clé une belle promesse de bien-être et un certain art de vivre. Il restera à s’acquitter d’une coquette somme tout de même, soit 1 million et demi de dirhams pour avoir une A8 dans sa finition chic et suréquipée dite Luxury. Un détail pour la clientèle ciblée.