Alfa Romeo Giulia & Stelvio, italianité modernisée

Lancées vers la rentrée, les versions restylées des Alfa Giulia et Stelvio apportent du neuf sur tous les plans, y compris au volant comme nous en avons fait la belle expérience. Compte-rendu d’un test-drive (vidéo) de deux symboles de l’italianité automobile… modernisée.

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Arrivés à mi-carrière, les modèles Giulia et Stelvio ont eu droit à un léger coup de blush, histoire de prolonger leurs carrières à succès. Un restylage léger, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, accompagné de quelques améliorations techniques. Objectif : préserver le plaisir de conduite assuré par le «Cuore sportivo» (traduisez «cœur sportif») que promet chacune de ces deux Alfa. C’est ce qu’on a voulu jauger au volant. Mais avant, petit tour descriptif de ce qui a changé, ici et là.

Un regard plus perçant

La principale nouveauté sur ces nouvelles versions, ce sont les projecteurs qui adoptent un nouveau graphisme interne avec trois modules de LED. Des phares qui adoptent surtout la technologie Full LED matriciels pour offrir un éclairage à la fois, intense et intelligent, puisqu’anti-éblouissant aux autres conducteurs. Autre point commun entre ces deux Alfa, la calandre très typée qui a su évoluer au fils des ans et qui participe toujours activement à leur charisme. On retiendra aussi ces belles jantes alu’ au motifs «téléphone vintage», de 19 pouces sur la Giulia et 20’’ sur le Stelvio, de nos modèles d’essai, dotés de la finition intermédiaire «Veloce».

Des cockpits digitalisés

En finition, la Giulia a donc de plus petites roues, mais un équipement en plus (par rapport au Stelvio) : le toit ouvrant, qui participe au bien-être à bord. Hormis cette différence de configuration, la Giulia comme le Stelvio partagent la même philosophie à l’intérieur, ainsi qu’un mobilier très similaire. La présentation verse amplement dans la sportivité, comme en attestent ces détails bien connus des Alfistes et notamment, un bouton de démarrage situé à gauche sur le volant, de grandes palettes pour passer les vitesses, ou encore, ce levier de vitesses court. La grande nouveauté à bord des deux modèles, c’est l’adoption d’un cockpit 100% numérique. L’équipement est plus complet, avec notamment un écran tactile de 8,8’’ intégrant le GPS et l’interface multimédia à mirroring pour smartphone, le chargeur à induction et l’éclairage d’ambiance.

Un diesel performant

Puis il y a ce bouton bien connu par les Alfistes : le DNA, ce sélecteur de modes de conduites qui vient nous rappeler qu’une Alfa est d’abord une belle promesse de plaisir à chaque accélération. Nos premiers tours de roues nous le prouvent aussitôt et l’on perçoit bien le travail réalisé par les ingénieurs pour alléger les motorisations et l’arbre de transmission. Dans les deux cas, il est question d’un diesel, en l’occurrence, le 2.2 l de 210 chevaux de puissance et 470 Newton mètres de couple. Un bloc largement suffisant pour offrir un sacré tempérament  à ces deux Alfa qui font preuve d’une belle agilité, d’un train arrière assez stable et d’une adhérence à toute épreuve. Bref, un bilan de conduite exempt de toute critique et justifiant largement le prix revendiqué, à savoir  595.000 DH pour la Giulia Veloce et 600.000 DH pour le Stelvio Veloce. Enfin, avis aux moins regardants sur l’équipement, ils pourront se rabattre sur le ticket d’entrée des deux modèles, qui ne dépasse pas le 470.000 DH.