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«Cupra n’est pas une marque traditionnelle»

Erdem Kizildere, Directeur des ventes internationales de Seat & Cupra

Comment expliquez-vous la croissance fulgurante de la marque Cupra sur certains marchés européens et notamment la Turquie ?

Depuis son lancement, la marque Cupra s’est présentée comme une belle opportunité entre les labels généralistes et ceux dits premium. Et le timing de son lancement était également bon. Malgré des conditions macro-économiques, disons difficiles, Cupra a fait partie de ces nouvelles marques qui sont arrivées sur un marché traditionnel en apportant quelque chose de nouveau, de frais et de consistent en termes de produits et aussi de communication. Cupra a touché le nerf de la clientèle et quand vous touchez le nerf, vous avez cette réaction de popularité auprès du marché, une sorte d’encouragement. Maintenant la prochaine étape sera justement de continuer à apporter quelque chose de nouveau sur le marché. Cupra est jeune et fait en sorte que le consommateur fasse partie d’elle et c’est là une approche tribale. Cupra n’est pas une marque traditionnelle, elle n’est pas sensée plaire à tout le monde et c’est aussi cela sa clé du succès. C’est plus particulièrement le cas en Turquie où les Turcs, et j’en fait partie, valorisent réellement la différenciation de la marque parce qu’il veulent sortir du lot.

À partir de quand disparaîtra définitivement le diesel sous le capot des modèles Cupra ?

C’est une question que tous les grands constructeurs se posent. Je pense que pour un bon moment encore, le diesel restera encore présent, mais que les choses changeront vers la fin de cette décennie. Comme tous les constructeurs, nous serons de plus en plus focalisés sur l’électrification qui va s’accélérer. Donc je ne pourrais pas vous dire quand précisément, nous abandonnerons le diesel, car nous suivons de près l’évolution du marché mondial. Si une demande persiste pour ce genre de motorisations (NDLR : les diesel), nous continueront à y répondre, mais pour nous, le futur est électrique et dans cette perspective, nous sommes plutôt focalisés sur les motorisations hybrides rechargeables et 100% électriques.

Vous ambitionnez d’atteindre 500.000 ventes annuelles à moyen termes… Concrètement, comment allez vous faire pour réaliser cet objectif ?

Si vous regardez comment les ventes de Cupra ont progressé, vous remarquerez qu’elles ont tendance à doubler chaque année. En fait, nous avons d’une part une gamme forte et en constante diversification, puis d’autre part, tout une dynamique de globalisation de la marque. La popularité de Cupra est grandissante et elle continuera à croître avec le lancement de nouveaux modèles, de versions restylées et de nouvelles technologies sur nos véhicules et tout cela constituera des arguments pour nous permettre de continuer à multiplier nos ventes, en plus de nous ouvrir sur de nouveaux marchés à l’international.

Pourquoi le Tavascan sera construit en Chine, alors que le marché d’exportation de Cupra est essentiel intracontinental ?

Je vais vous expliquer la logique du choix de la Chine pour produire ce modèle. D’abord, ce pays est avant-gardiste dans l’électrification, comme on le voit avec le nombre de constructeurs locaux qui boostent la capacité de production local, en plus d’autres grandes marques comme Tesla qui y a installé une grande usine.

Plus particulièrement, la raison pour laquelle Cupra a décidé de produire l’un de ses futurs modèles phares en Chine, c’est surtout que le groupe y réalise d’importants investissements et cela représente une belle opportunité de synergies. Donc tout cela a un sens et notamment sur le plan financier avec une belle profitabilité en bout de chaine, ce qui est très important.

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