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Le plus souvent, les passionnés de voitures adulent aussi les montres de grands horlogers et inversement. D’où notre sélection de ces 10 pièces mécaniques de haute précision inspirées par l’automobile ou plébiscitées par ses aficionados. Pour l’amour du plus bel accessoire au poignet…
Tag Heuer Monaco
Icône et indémodable cinquantenaire
Plus qu’un simple hommage au très exigeant circuit de la «Principauté», la Tag Heuer Monaco est une icône de l’horlogerie avec plus d’un demi-siècle d’existence. Portée par Steve McQueen dans le film Le Mans (1971), la plus prisée des Tag peut être considérée, à juste titre, comme LA montre préférée de tous les passionnés automobile. Rééditée à plusieurs reprises en différentes versions (Calibre17, Calibre 12, Calibre Heuer 02), la Monaco bleue reste la plus recherchée, probablement pour les mêmes raisons qui ont fait le succès de la toute première mouture à savoir : un boitier carré, des aiguilles rouges et un mouvement chronographe à remontage automatique.
Chopard Mille Miglia
Désirable à «Mille» pour cent
Dans le registre des «montres de circuits», la Mille Miglia fait figure de référence incontournable auprès des fans de course automobile et de cette dernière en général. Et pour cause. Tous ses attributs évoquent l’univers du Gran Turismo d’antan… Les cadrans renvoient aux tachymètres et les compte-tours des bolides, tandis que ses couronnes évoquent des trappes de réservoir. Mieux encore et dans son modèle le plus classique (photo), son bracelet en caoutchouc reprend le profil d’un pneu Dunlop des Sixties. Disponible en format chronographe ou en modèles à trois aiguilles, cette montre existe en boitier de 42 mm et 46 mm, mais désormais aussi en 39 mm, format spécialement destiné à la gent féminine.
Rolex Daytona
Très convoitée pour son passé
Présenté par son manufacturier comme un garde-temps «né pour la course», le Cosmograph Daytonay y fait naturellement référence en reprenant le nom du célèbre circuit de Floride. D’ailleurs, la tradition veut que le vainqueur des 24 Heures de Daytona reçoive une édition exclusive de la Daytona. Née en 1963, cette Rolex joue pourtant la carte de la simplicité : une échelle tachymétrique, trois compteurs et des poussoirs. En bonne part, sa renommée se doit à Paul Newman qui en a possédé une et dont Rolex a repris le nom pour une édition spéciale, devenue depuis l’une des montres vintage les plus prisées et cotées aux enchères.
Omega Speedmaster
Pionnière de la grande vitesse et de l’apesanteur
On ne présente plus l’Omega Speedster, que l’on surnomme aussi la «Moonwatch» puisqu’elle a été la première montre à aller sur la lune. Elle a donc forgé sa réputation au poignet de Neil Armstrong et autres célébrités comme George Clooney qui en est l’actuel ambassadeur. Véritable mythe horloger, ce chronographe plait d’abord par sa simplicité esthétique : un boitier noir de 42 mm à cadran, gradué d’un tachymètre et abritant un trio de petits compteurs. Le tout, relié à un bracelet en acier. Enfin, animée du calibre 321, la Speedmaster se donne les moyens d’offrir ce qui a toujours fait la réputation d’une authentique montre suisse : la précision !
BRM V6-44-SA-AR
Look et suspensions de compétition
S’il y a bien un label horloger français que devrait connaître tout féru de voitures, c’est bien B.R.M. Et pour cause, ce sigle renvoie à Bernard Richards Manufacture, du nom d’un grand passionné de sport auto. S’inspirant de cet univers, Bernard crée une belle collection de montres parmi lesquelles la gamme V6-44 reste la plus large. Notre coup de cœur va pour la V6-44-SA-AR. Son boitier en acier est relié à un bracelet en cuir noir à surpiqûres rouges qui est ajouré au même titre que les aiguilles rouges. Surtout, il s’agit là de la première montre à mouvement (suisse) suspendu, via 3 amortisseurs rouges, bien visibles. Bref, un garde-temps anti-choc et au design très racing.
Bell & Ross BR03-94 A521
Hommage aux monoplaces d’Alpine
Entre des montres produites dans les Alpes suisses et des bolides nés sur les routes alpines, le rapprochement semble presque naturel entre Bell & Ross et Alpine, qui compte une écurie engagée en F1. D’où le nom de cette belle création baptisée BR V3-94 A521 (nom de la monoplace Alpine en F1), qui reprend d’ailleurs le bleu très typé d’Alpine. On le retrouve au niveau des aiguilles et du contour interne du cadran. Ce dernier est rond dans un boitier carré relié à un bracelet soit en acier, soit en cuir perforé ou encore, en caoutchouc ajouré. À noter enfin qu’il s’agit d’une édition limitée à 500 exemplaires, ce qui en fait un objet de rareté auprès des collectionneurs.
IWC Ingenieur Automatic Carbon Performance Céramique
La F1 pour inspiration
Les montres IWC sont bien connues pour leur classicisme, sauf lorsqu’il s’agit d’une édition spéciale comme l’Ingenieur Automatic Carbon Performance. Hautement inspirée du sport auto et notamment la F1, cette montre se distingue par son boitier en carbone, ainsi que son cadran en céramique ultra brillante fixée par 5 boulons. Le bracelet, lui, est en caoutchouc incrusté de veau et doté sur les cotés de coutures vertes. Incontestablement un bel objet qui se réserve cependant à une certaine classe sociale, capable de débourser bien plus que le prix initial (près de 20.000 euros), cette série limitée à 1.000 exemplaires étant désormais un collector.
Breitling Bentley GMT Racing Green Limited Edition
Le vert sublimé
Quand deux enseignes réputées pour leurs savoir-faire dans leurs disciplines respectives collaborent, cela donne lieu à une masterpiece, un objet d’exception. C’est le cas de la Breitling Bentley GMT Racing Green, une édition limitée produite à 1.000 exemplaires à l’occasion du lancement du coupé Continental GT (en 2010). Au-delà de son mouvement à remontage automatique, ce garde-temps séduit surtout par sa beauté : un bracelet en caoutchouc dont le vert traditionnel renvoie aux anciennes voitures de course anglaises, un boitier en acier à couronne guillochée, puis un ingénieux système d’affichage à fuseaux horaires multiples. Avez-vous dit «sublime» ?
Rec P-51
Une Mustang d’époque… au poignet
Voilà un objet à même d’attiser la convoitise des fans de la Ford Mustang. Et pour cause, cette montre au look vintage est réalisée à partir de pièces d’anciens modèles de la plus célèbre des pony-car. Telle qu’elle est produite par la marque d’horlogerie REC, la P-51 arbore des formes et des couleurs différentes d’un exemplaire à l’autre. En fait, chaque montre est accompagnée d’un fascicule retraçant l’historique intégral de la voiture qui a servi à sa production. Les fans de Mustang apprécieront. Idem pour ce petit cadran placé en haut, s’inspirant d’une jauge à carburant et permettant de vérifier la réserve de marche de ce mouvement automatique.
Hublot MP-05 LaFerrari
Très aboutie comme son inspiratrice
La haute précision mécanique d’Hublot s’est inspirée des hautes performances du V12 qui anime le fleuron de Ferrari : LaFerrari. Résultat : une pièce unique en son genre, tant dans le fond que dans la forme, avec un boitier en titane noir et fibre de carbone au format inhabituel qui laisse entrevoir son mécanisme d’exception. Le bracelet, lui, est en cuir fourni par Schedoni, le maroquinier qui réalise la bagagerie de Ferrari. C’est incontestablement son mouvement tourbillon à remontage manuel qui a de quoi surprendre et notamment par son incroyable réserve de marche, avec une autonomie de 50 jours. Un record en horlogerie !
