Peugeot Rifter : Les bienfaits du lifting
La version restylée du Rifter arrive dans le réseau de Sopriam, l’importateur de Peugeot nouvellement intégré à Stellantis. Au menu : un regard plus marqué, un habitacle revisité et un diesel maintenu au catalogue. De quoi permettre au ludospace du Lion de réaliser l’objectif qui lui a été assigné, soit 100 ventes mensuelles.
Acteur historique sur le marché national du loduspace, Peugeot y fait la grande actualité ce mois-ci, avec le lancement de la version restylée du Rifter. Un modèle clé dans la croissance de la marque au Lion qui compte bien reconquérir ses acquis dans ce segment, soit la 4ème place et près de 14,5% de part de marché (2023). C’est, notamment, ce qui a été évoqué lors d’une conférence avec les médias, tenue durant un voyage de presse vers Rabat. L’occasion, d’abord, de découvrir les nouveaux atouts stylistiques de ce Rifter restylé.
Un nouveau regard
Les principaux changements apportés par ce lifting se concentrent à l’avant. Explication : le Rifter a dû harmoniser son faciès avec le reste de la gamme (VP), ne serait-ce que relativement. Résultat : il arbore la calandre verticale caractéristique des derniers modèles de la marque, flanquée en son centre du nouveau logo noir. Ses projecteurs intègrent une signature lumineuse à 3 griffes, matérialisée par 3 petits modules de LED. À l’arrière les feux sont toujours verticaux et l’unique évolution concerne le lettrage PEUGEOT accolé au milieu du hayon. Pour le reste, le Rifter conserve son allure cubique et ses deux portes latérales coulissantes, alors que sa carrosserie est proposée en 5 teintes.
Espace, modularité et rangements
Long de 4,40 mètres, le Rifter optimise remarquablement son espace de vie à bord. Sans sacrifier sa bonne habitabilité aux places arrière, il propose un coffre gigantesque de 775 litres, extensible à 1.414 l si l’on rabat cette même banquette. Taillé pour la famille et les voyages, son habitacle propose de multiples rangements et aspects pratiques comme la capucine au-dessus du pare-brise, la double boite à gant, les deux bacs creux et occultables sous l’accoudoir central avant, les tablettes type aviation (au dos des sièges avant) ou encore, les 2 prises USB type-C. Toujours à bord, le Rifter a profité de sa cure de jouvence pour améliorer l’ergonomie du poste de conduite. Au menu des nouveautés : un volant compact à double méplats, un combiné tête-haute de 10’’ soit le fameux i-Cockpit et un écran multimédia de 10’’ aussi, trônant sur la console centrale et donc à portée de main et de regard.
Un diesel, deux finitions
L’équipement, lui, est décliné en 2 finitions dites Active et Allure. La première joue la carte de l’essentiel, offrant notamment, le double airbag, la climatisation (manuelle), le régulateur de vitesse, les phares à LED à allumage automatique, l’aide au démarrage en côte, les projecteurs antibrouillard, le frein de parking électrique, l’écran multimédia de 10’’ avec mirroring pour smartphone (Android Auto/Apple CarPlay) et le capteur de pluie. Reconnaissable par ses jantes alu’ de 16’’ et ses barres de toit noires, le 2nd niveau va un peu plus loin à travers les airbags latéraux, les rétros rabattables électriquement, le radar de recul, les vitres arrière surteintées, le combiné numérique i-Cockpit ou encore, la lunette arrière à ouverture indépendante. Sous le capot, c’est le 1.5 BlueHDI qui officie, fort de ses 100 ch et associé à une boite manuelle à 6 vitesses. Lors de notre prise en main, incluant un aller-retour Casablanca-Rabat, nous avons pu constater le comportement globalement sain et l’appétit modéré du Rifter qui s’affiche à des tarifs (promotionnels) dans la moyenne du segment, soit respectivement 243.900 DH et 259.900 DH.