BMW i5 Flow Nostokana : Un caméléon électrisant
Dans la lignée de ses fameuses Art Cars, BMW a dévoilé récemment la i5 Flow Nostokana à la foire d’art Frieze Los Angeles. Au-delà de rendre hommage à la Série 5 colorée par Mahlangu en 1991, cette nouvelle création recourt à une technologie de changement de couleur et met en évidence le futur de la personnalisation de nos véhicules. Reportage…
En 1991, BMW présentait sa 12ème Art Car, une 525i habillée par l’artiste sud-africaine Esther Mahlangu avec des couleurs reflétant le folklore du Continent noir. Plus de trois décennies plus tard, l’artiste qui est âgée de 88 ans et qui a été la première femme à concevoir une BMW Art Car, collabore à nouveau avec la marque à l’hélice, mais sans mettre la main à la patte, ni même accorder son nom, mais plutôt celui de son premier fils, Nostokana.
Autres temps, autres mœurs, c’est une équipe menée par Stella Clarke (ingénieure de recherche en innovations ouvertes chez BMW Group) qui a enfanté l’ultime création de la collection BMW Art Cars. Et pour cause. Non seulement cette nouvelle œuvre d’art est basée sur une BMW i5 qui est donc 100% électrique (jusqu’à 582 km d’autonomie en cycle mixte WLTP), mais elle innove sur le plan structurel.
En effet, cette i5 Art Car intègre dans ses panneaux de carrosserie une technologie de changement de couleur développée par la marque et baptisée «E Ink». Plusieurs films E Ink, contenant plusieurs millions de microcapsules, ont été apposés ici et là (toit, malle, ailes, portes, capot…) qui, animées par une tension électrique, génèrent des couleurs et des motifs réinterprétant les ornements distinctifs et emblématiques de l’artiste Mahlangu. Le résultat est pour le moins saisissant, faisant de cette BMW Art Car, une œuvre d’art dynamique et un modèle unique en son genre.
«Son art m’a inspiré il y a des années, à l’époque où le concept de changement de couleur sur une voiture n’était qu’une idée dans ma tête (…) Maintenant, pouvoir réaliser cette idée et travailler avec Esther Mahlangu est absolument surréaliste», a déclaré Stella Clarke, qui a étroitement collaboré avec l’artiste Sud-Africaine, allant jusqu’à faire le déplacement chez elle à Mapoch (province de Mpumalanga). De son côté, cette dernière a avoué : «je trouve fascinant de voir comment la technologie moderne peut élargir mon art et le rendre accessible à un tout nouveau public».